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Maladie des plus répandues, l’arthrose résulte d’une dégradation du cartilage qui recouvre les extrémités des os au niveau des articulations. Elle se manifeste par des douleurs persistantes, des raideurs et parfois même, des blocages.Touchant surtout les personnes âgées, elle peut également survenir chez les jeunes actifs férus de sport et les sportifs de haut niveau. Cette maladie peut vite devenir une lourde contrainte au quotidien. Dans ces conditions, peut-on considérer que le sport favorise l’arthrose ? Doit-on arrêter de faire du sport dès lors que l’on souffre d’arthrose ? On vous en dit plus.

 

 Arthrose : le sport indispensable

Halte aux idées reçues ! Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le sport n’est pas du tout déconseillé quand on souffre d’arthrose.

Bien au contraire. La pratique régulière d’une activité physique permet de :

  • Renforcer la musculature et donc protéger les articulations
  • Assurer une mobilité optimum des articulations
  • Améliorer la réparation du cartilage.

Faire de l’exercice physique permet de maintenir une bonne hygiène de vie et un poids de santé.
Il est d’ailleurs très important de surveiller son poids, afin de ne pas lester davantage les articulations et ainsi accentuer la douleur.
La pratique du sport, également bonne pour le moral, est donc un très bon allié dans la lutte contre l’arthrose.

Cependant, quand de douloureux rhumatismes s’installent et qu’une crise surgit, il est conseillé de mettre l’articulation au repos quelques jours. Demander conseil à son médecin est important afin d’adopter la marche à suivre.

Quel sport choisir en cas d’arthrose ?

Quand on souffre d’arthrose du genou, de la hanche (appelée coxarthrose) ou de tout autre type d’arthrose, la douleur peut parfois démotiver quiconque à faire du sport. Pourtant, ses effets bénéfiques et rapides aident à améliorer la qualité de vie.

Il est donc particulièrement recommandé d’opter pour des sports non violents tels que le cyclisme, la natation, la marche, la randonnée, le yoga, le Taï Chi ou encore la gymnastique douce.
Le premier critère de sélection ? Choisir un sport qui plaise avant toute chose.

Quel que soit l’activité choisie, une pratique raisonnable et maîtrisée, ainsi qu’un matériel de qualité restent indispensables.

Certains sports comme les sports de « contact » sont à proscrire. Le football, le rugby, le basket-ball ou encore le handball, pratiqués de façon intensive, augmentent le risque d’aggravation de la maladie (appuis brutaux, réceptions violentes, risques de chute élevés).

Il en va de même pour des sports comme la danse, le ski, le tennis ou encore l’haltérophilie, qui demandent des efforts trop brusques.

Bouger en ménageant ses articulations

Choisir son activité est important, mais il faut savoir l’adapter à ses besoins et à son cas :

  • La pratique du sport doit être progressive : on augmente petit à petit la longueur des exercices et leur difficulté en prenant soin de ne pas forcer
  • Les étirements ne doivent pas être occultés : ils sont importants pour préserver la souplesse des articulations
  • Des exercices de musculation doivent être effectués : des muscles forts permettent de protéger les articulations et de limiter la douleur.

Pratiquer un sport tout en ménageant ses articulations, c’est adopter les bons réflexes pour que la maladie ne devienne pas un sacerdoce.

Un programme personnalisé, décidé avec un kinésithérapeute, peut être la meilleure solution afin d’éviter tout souci et obtenir de meilleurs résultats sur le long terme.