Les antibiotiques vendus à l’unité en 2017

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Comment réduire le gaspillage médicamenteux, les risques liés à l’automédication et bien entendu la facture de la sécurité sociale, des particuliers et de leur mutuelle santé ? En vendant certains médicaments prescrits uniquement sur ordonnance à l’unité ! Les députés ont donné leur accord le 25 octobre dernier : les pharmacies volontaires testeront la vente au comprimé pour certains antibiotiques dès le début de l’année 2014.

 

Les Français conservent en moyenne 1,5 kg de médicaments non utilisés dans leurs placards. Comment ? En accumulant les restes de traitements au fil des mois, ou des années la plupart du temps. Il n’est en effet pas naturel de se résoudre à jeter des produits « qui pourraient servir sait-on jamais », et qu’il faut en principe se donner la peine de rapporter en pharmacie… Mais 1,5 kg de médicaments par quelque 27 millions de foyers… Cela en fait de millions de gaspillés, que l’on compte en euros ou en kilos.

Certes, il n’y a rien de mal à conserver des analgésiques ou du sérum physiologique dans son tiroir si l’on est vigilant quant à la date de péremption ou les modalités de conservation. Mais cela ne s’applique en aucun cas aux antibiotiques ! On ne le sait que trop, ce n’est pas automatique. Pas de réutilisation possible… La vente au comprimé devrait permettre des économies de masse et garantir dans le même temps la durée de la prise du traitement. Pas de risque de se sur-médicamenter !
Des modalités à  préciser

L’assemblée nationale a donc adopté le test de la vente d’antibiotiques par 300 à 400 pharmacies volontaires pour une durée de 3 ans à l’issue de laquelle la pratique pourrait être généralisée. La ministre de la santé, Marisol Touraine, a souligné que l’expérimentation serait encadrée par “des règles extrêmement strictes”. De quoi rassurer l’opposition, qui, toutefois, émet quelques réserves.
Puisqu’il incombera aux officines de se charger de la découpe des plaquettes de comprimés contre rétribution, fera-t-on au final de réelles économies ? Par ailleurs, les patients ne seront-ils pas déroutés par l’absence de contenant et ne risquent-ils pas, pour certains, de se tromper dans la prise de leur traitement ?
Les modalités, comme la distribution de piluliers par exemple, méritent donc d’être précisées et l’expérimentation des 3 prochaines années devrait permettre d’y voir plus clair.

A voir donc, mais quitte à attendre, votre mutuelle santé entreprises vous conseille de faire le tri dans  votre pharmacie… Il est temps de vous défaire de ces médicaments qui, vous le savez bien, n’y ont plus leur place.

Et pour toute question sur les modalités de prises en charge de vos médicaments, n’hésitez pas à consulter votre mutuelle santé collective. Les conseillers des Ménages prévoyants sont à votre écoute ! Retrouvez la mutuelle LMP sur : www.menages-prevoyants.fr